160 pagayeurs au Never Give Up Challenge à Surfers Paradise Knokke-Heist

Chaque année, de nombreux endroits dans le monde organisent la journée "Never Give Up", une initiative du Belge Alain Horiot de Knokke-Heist.

Cette année, pour la première fois, il comprenait également un défi, qui s'est poursuivi à Surfers Paradise.

Ce n'est autre que Mathieu Bonne qui est venu pagayer, mais non sans avoir d'abord donné à tous les participants un cœur à cœur....C'est dans le silence qu'il a parlé de ses exploits, mais aussi de ses échecs... Comment il lui a fallu deux tentatives pour descendre notre côte à la nage, comment il a failli ne pas pouvoir aller plus loin à 400 m du sommet du Mont Blanc, son exploit Ironman aux îles Canaries, Camp Waes... Il a motivé tout le monde à ne jamais abandonner, à croire en soi et à faire tout ce qui est possible pour atteindre son objectif, peu importe ce que les autres disent ou pensent à ce sujet.

Ensuite, tous les participants ont pris leur planche de surf et se sont jetés à l'eau.

Frank Vanleenhove : "Nous avons choisi de pagayer sur une planche de surf parce que c'est le véritable défi pour tous les surfeurs. En effet, pour surfer sur une vague, il faut d'abord et avant tout surmonter la vague. Cela signifie que vous ne pouvez pas abandonner, sinon vous ne pourrez jamais surfer. Parfois, les vagues sont si grandes et si puissantes que vous sentez vraiment vos bras se dégonfler lorsque vous devez continuer à pagayer pour éviter d'être repoussé vers la plage. Il ne faut donc jamais abandonner. Aujourd'hui, il n'y a pas eu de vagues et tous les surfeurs ont dû choisir la distance qu'ils allaient parcourir en arrivant à Surfers Paradise. Ce n'est pas une mince affaire, surtout si l'on n'a pas l'habitude de faire cela. Les muscles des bras ne sont pas les seuls à être sollicités, il faut aussi se coucher sur ses côtes flottantes et garder la tête aussi haute que possible pour regarder devant soi, de sorte que les muscles du cou sont mis à rude épreuve. Les plus courageux ont opté pour 2 km, les plus petits pour 400 m, mais il était agréable de voir que tout le monde a atteint la ligne d'arrivée, sans être pour autant le plus rapide. Participer et persévérer était le plus important"

Alain Horiot : "J'ai été très impressionné par cet événement, et ce n'était qu'un début... mon objectif est que bientôt la journée "Never Give Up" soit célébrée dans le monde entier et que tous, jeunes et moins jeunes, y puisent de la force. J'ai apprécié le fait qu'un garçon de dix ans m'ait dit qu'il avait pagayé pour ses parents parce qu'ils traversaient une période difficile, et qu'une dame m'ait dit avec beaucoup d'émotion, après avoir pagayé 2 km, qu'elle l'avait fait pour son amie qui traversait une période difficile.

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